Quatrième de couverture - Comment vivait-on, en Franche-Comté, au Siècle d'or ?
Dans cette province contrastée et fortement peuplée, l'habitation, le logement, l'alimentation et les vêtements varient considérablement selon les lieux et les milieux sociaux. Cependant, le travail et les pratiques sociales rapprochent les habitants. La vie communautaire s'exprime à chaque saison, lors des grands travaux des champs, des vignes ou de la forêt. Les villes et les villages sont dominés par une élite qui maîtrise l'écrit. Les populations se rassemblent surtout dans l'église paroissiale, pour le culte (messes, vêpres, processions) et les rites catholiques lors des baptêmes, des mariages et des sépultures. Toute la société, les riches comme les pauvres, subit les aléas du climat. La trilogie tragique frappe de façon répétée: la faim, la peste, la guerre.
La vie quotidienne comtoise dépend des activités économiques, très différentes selon les terroirs de la province. Les citadins sont privilégiés, protégés par les remparts, mais très minoritaires. Les vignerons sont nombreux, surtout dans les villes et leurs faubourgs. L'artisanat (bois, métal, cuir, papier, etc.) et l'industrie (mines, sel) occupent les hommes mais aussi les femmes et les enfants. Les paysans, rarement spécialisés, pratiquent l'agriculture et l'élevage. Les « Montagnons » qui habitent les plateaux et les montagnes, se distinguent par des productions plus spécifiques, qu'il s'agisse des fromages ou de la boissellerie.
