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Annabelle - Les amants du lac est un roman dans lequel se retrouveront tous ceux qui ont eu, un jour, l’audace et le si merveilleux privilège de vivre l’ivresse de la passion, de l’amour fou qui construit aux amants une île si douce à l’abri des tourments du monde, un havre d’infini mais si fragile bonheurà Dans un style magnifique au service d’une langue à la fois pure et poétique, simple et riche, par la beauté des atmosphères qu’il créé, Guy- Louis Anguenot nous fait revivre l’impossible fusion des amants, l’émotion si grisante des sommets de la passion amoureuse, le vertige des précipices qu’elle ouvre, la désespérance et les lourds débats intérieurs, entre passion folle et résignation raisonnable, qui suivent les chutes douloureusesà Annabelle est un grand chant romantique universel. Un hommage à tous ces auteurs : Lamartine, Musset, Verlaine ou Baudelaire, qui, à l’heure de nos sensibilités exacerbées de l’adolescence, à l’instant des premiers flirts et des premiers chagrins, ont bouleversé, par la beauté de leurs écrits poétiques, nos ressentis, consolé nos peinesà Un livre exceptionnel de sensibilité. De vérité. Lorsque nous étions ensemble, Annabelle et moi, il me semblait que chaque instant de non-communion avec elle eût été temps volé !à Dilapidé !à Inexorablement perdu !à C’est cela la vraie passion !à C’est un aveuglement désiré, un esclavage consenti, un oubli involontaire mais bien réel de tous les autres, une négation inconsciente du monde visibleà Parce que l’état de bonheur, en ces instants sublimés, est exclusif : on ne voit plus que le regard radieux de l’autreà C’est une irrésistible fascinationà

Qui a échangé le couteau factice à lame rétractile prévu dans le scénario par un vrai poignard ? Marigny va enquêter dans ce milieu de jeunes gens de bonne volonté dirigés par leur curé. Des jeunes gens passionnés par le théâtre, mais qui ont l'âge de toutes les passions... Alors qui ? Et pourquoi ?

Tu vois, cette histoire, c’était en 1963. Pour le 1er mai. J’étais de permanence à la brigade de la Chaux d’Arlier avec Courtois. Le Léon Courtois, tu sais bien çui d’la Haute-Saône qu’était avec moi au Bressus quand on a enquêté sur la Baume de Malroche l’année d’avant. Courtois, i’n’avait plus qu’trois ans à faire avant sa r’traite, mais on s’complétait bien. Moi, j’conduisais l’enquête à ma façon, lui, il assurait tout le p’tit bazar : les recherches dans les dossiers, les rendez-vous, les rapports. Tout c’que t’as pas l’temps de t’occuper quand t’enquêtes quoi !à Enfin bon ! On était bien tranquilles, i’f’sait beau ! à On s’pensait qu’on serait mieux à courir le muguet quand l’téléphone s’est mis à sonnerà" Marigny conduit sa nouvelle enquête chez des notables protégés, cette foisà Enquête menée avec la finesse et l’humanité qu’on lui connaît, et qui aboutit à un dilemne : y-a-t-il crime sans folie ? Quelle est la part de responsabilité de la société, de la famille, des préjugés ? à Au delà de la vérité, Marigny nous incite d’abord a comprendreà Après le succès de Malroche, puis de Kateline, voici un nouvel hommage au terroir, à ses gens, à leurs mots, à leurs silences, si riches de réalisme. Guy-Louis ANGUENOT a été récompensé par le Prix Louis Pergaud 2003 pour l’Armoire Comtoise et par le Prix du Jura 2006 pour Kateline.

« Gabriel » est un homme de la forêt, de la même trempe que tous les personnages masculins des romans de Guy-Louis Anguenot, héros ordinaires, enfantés par la terre comtoise, modelés par la vie qu'ils ont empoignée à bras-le-corps... Après une enfance difficile, Gabriel a connu avec Michelle l'amour et la vie à Paris, durant les années soixante. Mais, à la mort de son père, son sens aigu du devoir n'a pu résister à l'appel de son jeune frère qui reprenait la ferme. Il ne réalisera toutefois son rêve de vie que dans le havre de paix des Alisiers, en harmonie avec ses abeilles, ses quelques moutons et Féline, sa chatte, confidente secrète des sentiments que lui inspire sa solitude. Chargé de la gestion et de l'entretien du vaste domaine forestier du comte de Mortemare-Mirbel, Gabriel va y officier dans la lumière des clairières et le clair-obscur des futaies d'épicéas où son âme simple côtoiera les dieux... Mais la cupidité des hommes d'argent ne se limite pas à la déforestation de la forêt primaire amazonienne...

L’affaire Gindre a commencé contre la fin de septembre 1959, avant même que les pluies n’reviennent. Un mardi. C’était l’22, j’crois bien. Voilà que ce matin-là j’arrive au bureau que je partageais avec le brigadier Poulet, Alphonse Poulet, qui était originaire de Gray. Un bon type, sans histoire, ce Pouletà J’arrive donc au bureau vers huit heuresà Le temps de m’installer : voilà le lieutenant Morel, çui qui dirigeait la brigade de recherche, qui entre : û Adjudant Marigny, qu’i’ m’dit, il y a un problème : Gindre n’est pas rentré à la brigade de Grancey, ni hier soir, ni ce matinà Il faudrait que vous partiez immédiatement sur place avec le brigadier Poulet pour analyser la situation, mettre en place les recherchesà Et peut-être l’enquêteà Voici donc René Marigny en charge d’une nouvelle enquête, pleine de vérité, d’émotion, de rebondissementsà Qu’est devenu le gendarme Gindre ? Au-delà de l’enquête, menée avec finesse et humanité dans ce village de Bellefonts où pourtant les rapports humains sont bien difficiles, l’auteur pose un autre problème : le regard des autres laisse-t-il un espace de liberté à nos vies ? Après le succès de Malroche, voici un nouvel hommage au terroir, à ses gens, à leurs mots, à leurs silences. Tout ce qui fait la qualité des ouvrages de Guy-Louis Anguenot.

L'adjudant-chef Marigny raconte: "On était bien tranquillement installés chez nous, les deux la Malou, au soir de ce 27 avril 1969. On écoutait les résultats du référendum que de Gaulle avait organisé ce jour-là... Nous, comme gendarmes, on fait pas de politique, mais comme il avait dit qu'i' démissionnerait si le non l'emportait, il fallait bien que je me tienne au courant pour savoir qui c'est qui nous commanderait le lundi matin!...I'faisait un peu cru, ce soir-là dans la caserne, je me rappelle. On avait même allumé une petite frelée dans le poêle. C'est au moment où la Malou me servait une bonne tisane de tilleul que le téléphone a sonné. C'est le lieutenant Morel, mon chef quoi ! - Y a un problème, Marigny... Aux Fuvelles, la famille Marceau est aux cent coups: le père, Louis Marceau, n'a pas reparu depuis le milieu de la matinée. Même pas ce soir pour arranger les bêtes..." Marigny, l'homme à la pipe aux volutes bleues vanillées, enquête chez nos gens parfois haut en couleurs et à la langue bien pendue, ce qui nous vaut au-delà du suspens que l'auteur sait si bien ménager, quelques morceaux d'anthologie rurale comme le retour d'enterrement dans la voiture du Raymond Côte-Richard, en compagnie de la Madelaine Côte-Perrot ! Pagnol et Pergaud réunis ! Au fil du récit, Guy-Louis Anguenot ressuscite en effet, avec réalisme et tendresse tout à la fois, nos ruraux d'antan, leur manière de vivre, de voir le monde, leur malice et leur naïveté... Nos mots, aussi. Cette langue comtoise qui a bercé nos enfances et qui se meurt lentement... Un régal ! Une plume pleine d'humour !

A travers les souvenirs collectés par sa grand-mère, Olivier BOUDET, le jeune petit-fils - né en 1973 - retrace la vie d' une famille dans le siècle qui vient de s'achever. Cette famille n'a rien d'héroïque. C'est la nôtre ! Ceux qui la composent sont, tour à tour, acteurs et victimes. Tant dans le quotidien qui construit leur histoire personnelle, que dans les tourmentes, nombreuses en ce XX ème siècle, de la Grande Histoire : guerres, bouleversements sociaux, évolution accélérée des mentalités. Aucun des personnages n'est tout à fait vrai. Mais tous s'inspirent de témoignages. Comme dans "Mémoires Comtoises" et "Nouvelles Comtoises". L’auteur respecte leur manière de vivre, de penser, de parler aussi. Parce qu'au-delà de la simple communication pour laquelle ils ont été forgés, les mots sont signifiants. Ils disent les racines. L’enfance. La nostalgie. La tendresse. La malice. L'émotion. La truculenceà Ils ne sont les mêmes ni dans l'espace - on ne parle pas en Comté comme à Pantin ou sur la Canebière - ni dans le temps : tel universitaire, revenu dans son village natal, retrouve avec ses amis d'enfance, des mots oubliésà C'est ce patrimoine-là que les lecteurs de Guy Louis ANGUENOT plébiscitent, revendiquent comme part d'héritage.

A travers le récit passionnant d'une vie commencée dans la détresse et terminée dans l'honneur et le réussite, Le Commis des Grandes Terres est sans doute le plus beau document jamais écrit sur la vie de nos paysans dans les quarante années qui ont suivi la dernière guerre. Les travaux des champs et les progrès techniques, les événements heureux ou douloureux, les solidarités et les petits travers de nos ruraux y sont restitués au fil des années et des saisons, avec un réalisme à la Pergaud, doublé d'un impressionnisme délicat dans la peinture magnifique que l'auteur fait de la nature, des fermes et des animaux, des ciels de jour ou de nuit, des aubes roses et des crépuscules flamboyants... Jeannot, le personnage central est superbe et pluriel. Oubliant peu à peu les douleurs et les abandons de l'enfance, les desillusions de l'adolescence et le traumatisme de son service militaire en Algérie, il s'enrichit au contact de ces "passeurs d'âme" qu'il a la chance de rencontrer. Et l'amour si fidèle de Léa va le sublimer.Dès lors, il va faire prospérer la ferme des Grandes Terres ... Une écriture magnifique ! Le meilleur talent de Guy-Louis Anguenot

La Grande guerre commence sa sinistre moisson. Les Marsal, dont trois fils et le gendre sont mobilisés, sont une grande famille paysanne du Haut-Pays, attachée à la tradition, à une culture : respect de l’autorité du père et des notables du village, sens du devoir, amour de la terre. Famille nombreuse : onze des quatorze enfants de Paul et Louise Marsal, atteignent l’âge adulte. Leurs fils Maurice, Joseph et Marcel, ainsi que leur gendre, Alexandre, le mari de Marie-Louise, sont mobilisés. Au front, ces hommes vont vivre l’enfer, sur tous les hauts lieux de la Grande Guerre : la Champagne, Verdun, la Somme, le Chemin des Damesà A l’arrière, les femmes trouvent dans leur solidarité, une raison de vivre sans toutefois effacer l’inquiétude permanente qui ronge, l’angoisse de la mauvaise nouvelle, le vide de l’absence, la lassitude et le découragement, devant l’ampleur des travaux de la ferme. Au fil des jours, des mois, des années de guerre, ce petit monde rural, qui compte ses morts, évolue dans ses mentalités, ses manières de vivre, ses ressentis. Ses valeurs sont bouleversées, au front, comme à l’arrière. Guy-Louis Anguenot nous donne ici le livre référence qu’il préparait depuis longtemps, sur ces douloureuses pages de notre histoire. Livre témoignage. Livre vrai. Restitution émouvante d’un monde qui fut celui de nos grands-parents. Livre d’anthologie d’un écrivain, dont chaque publication est un évènement en Franche-Comté. Les Blés moissonnés est le premier volet de cette saga qui couvre la période 1914-1921.

Les Chemins d’honneur est la suite des Blés moissonnés. Ces deux ouvrages retracent avec justesse et émotion, la vie d’une famille rurale, les Marsal, lors de la Grande Guerre. Epoque de sacrifices, de détresse, mais aussi de belles solidarités, au front comme à l’arrièreà C’est la vie de nos parents, grands-parents, en ces temps douloureux, que l’auteur nous fait partager, avec un talent que plébiscitent ses lecteurs et la critique, à chaque publication. Les Marsal, comme tous les ruraux, sont attachés à toutes les valeurs d’alors : le patriotisme, le respect de l’autorité, la religionà Mais la guerre va bouleverser ces belles certitudes et faire naître un monde nouveauà

Dans ses livres à succès : les Blés moissonnés et Les Chemins d’Honneur , Guy-Louis Anguenot avait restitué la vie d’une famille de paysans comtois à l’époque de la Grande guerre. Ses lecteurs, au-delà de cette écriture à la fois simple et chaleureuse à laquelle il les a habitués, avaient découvert la précision de l’Historien qu’il est aussi, la richesse de sa documentation et de ses archives. Dans Louise, Chroniques de la Grande Guerre , à travers une suite de nouvelles d’une très grande et si émouvante intensité, il exprime à nouveau tout son talent pour nous faire comprendre l’empreinte indélébile que cet effroyable conflit armé a imprimée si durablement sur l’âme des enfants, des femmes et des hommes qui l’ont vécu. L’auteur va puiser dans le tréfonds de ces êtres ballottés au gré des événements, qu’ils parlent la langue rurale de l’époque, l’argot des tranchées ou un langage plus châtié, ce qu’il y a de plus noble, de plus beau, malgré leurs peurs et leurs espérances déçues. Ce nouveau livre-témoignage ajoute sa pierre à l’œuvre de mémoire indispensable à la nouvelle génération soucieuse de mieux connaître ses racines, à l’aube des célébrations du centenaire de ce conflit. Sûrement le livre le plus élaboré et le plus captivant de Guy-Louis Anguenot.

La Violette pis l’orchestre sont arrivés à l’heureà On venait d’attaquer le premier paso doble û tiens, c’était Mijaca, je me rappelle û quand j’ai senti qu’i’ se passait quelque chose sur les bancs, autour de la piste : les gens se transmettaient quelque chose, de bouche à oreilleà Tu sais quand t’es gendarme, tu ne danses que d’un œil ! T’as toujours un réflexe de vigilance pour détecter l’anormal, quoi !ô L’Adjudant Marigny mène l’enquête, en gendarme compétent, mais surtout en homme de terroir et de bon sens. Cette histoire commence par une étrange découverte dans la Baume de Malroche, sur le territoire du Bressus à. Dans ce village de montagne, le retour vers le passé n’est pas sans réveiller des souvenirs parfois douloureux, de vieilles querelles étouffées et aussi des amours cachées. Avec ses personnages authentiques, leurs expressions savoureuses et typées, ce roman, basé sur un fait réel, entraîne le lecteur dans une intrigue passionnante et émouvante

« Oui, je te disais, cette Affaire du Moulin Bleu, c’était en janvier 1970. Le 6, jour de l’Épiphanie, j’me rappelle. La Malou avait fait une belle grosse galette et un plein saladier de beignets pour accueillir les conscrits du Bressus qui faisaient la tournée des rois magesà De la neige, y en avait ! Mais y en avait ! Tu passais sous un tunnel pour rentrer dans la ferme !à Elle était tombée le 22 octobre, brutalement, alors qu’on n’était pas encore sorti de la sécheresse de l’étéà Le pire, c’est qu’elle ne s’est relevée que le 8 mai !à Dans le Bas, les cerisiers étaient déjà fleuris, que nous autres, dans le Haut, on enrageait encore not’ peau avec cette vacherie de neigeà Enfin, bon, les conscrits venaient à peine de partir et on rangeait la cuisine, les deux la Malou, quand le téléphone s’est mis à sonner. C’était le lieutenant Morel, mon chef, quoi ! Marigny, qu’il me dit, i’ faut partir tout de suite pour la boîte de nuit du Moulin Bleuà On vient d’y découvrir le corps mutilé d’une jeune femmeà » L’adjudant-chef René Marigny, fidèle à lui-même, à ses racines, à ses amis, se lance dans une nouvelle enquête pleine de rebondissementsà Au-delà du suspens si bien entretenu, et au fil de chaque page, Guy-Louis Anguenot nous fait revivre avec truculence dans les dialogues et finesse dans l’observation des hommes et des paysages, cette magnifique culture rurale comtoise, pleine de saveurs et de senteurs d’antanà On se régale !

Nouvelles Comtoises est un « best seller » de la littérature régionale après dizaine de milliers d’exemplaires vendus depuis sa première édition en 2002. Une 5° édition vient de paraître sous une nouvelle couverture et dans un format plus grand pour répondre à une demande de lecteurs toujours plus nombreux. A travers neuf récits, Guy - Louis ANGUENOT nous fait vivre la vie authentique des francs-comtois tout au long du siècle passé. De "L'enterrement à Courbet sur Loueô au ôCertificat d'étudesô, l'auteur retrace, avec des mots surprenants et parfois oubliés du parler comtois, les événements qui marquent la vie des gens d'iciàet d'ailleurs. Entre humour et tendresse, ce ôparler-vraiô n'est pas seulement celui des comtois, mais aussi celui des Bretons, Bourguignons ou Bressansà " comme un trait d'union jeté vers nos bonheurs passés".

Guy-Louis Anguenot, à travers cette compilation de ces onze meilleures nouvelles, fait revivre entre rire et émotion ce petit monde comtois avec ses manières de vivre et de voir le monde...