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Livre
1
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Le Blé en herbe
Roman
"Toute leur enfance les a unis, l'adolescence les sépare".
Phil, 16 ans, et Vinca, 15 ans, amis de toujours, passent tous leurs étés en Bretagne. Tout naturellement, l'amour s'installe entre ces deux complices inséparables, un amour qui grandit plus vite qu'eux.
Et cet été-là, Vinca et Phil découvrent leurs différences et leurs incompréhensions. L'insouciance et la confiance font alors place à la souffrance et à la trahison. Ces amours adolescentes révèlent à Vinca et à Phil ce qu'ils sont désormais et ne seront jamais plus. Et ces vacances s'achèvent sur un adieu à l'enfance, amer et nostalgique.
Avec délicatesse, Colette excelle à évoquer l'éveil de la sensualité, la douloureuse initiation à l'amour et à la vie.
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Colette
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2014 |
Classiques |
15-02-2022 |
186 |
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Livre
1
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Le Bourgeois Gentilhomme
Un nouveau riche ébloui par les beautés de la danse, de la musique, de la philosophie et de l'escrime : le personnage est à la fois agaçant et touchant. En s'efforçant d'articuler les voyelles à s'en décrocher la mâchoire, en enfilant un habit du dernier ridicule et en envoyant un mot doux avec des précautions de poète, monsieur Jourdain croit atteindre au sublime. Le pauvre homme ! Mais autour de lui, le bon sens veille et l'emportera sur ses fantaisies passagères. Madame Jourdain, aidée par sa servante Nicole, le ramène à la raison. Les femmes sont bonnes conseillères ! --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
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Molière
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2003 |
Classiques |
22-05-2021 |
526 |
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Livre
1
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Le Château de ma mère
Décryptez Le Château de ma mère de Marcel Pagnol avec l'analyse du PetitLitteraire.fr ! Que faut-il retenir du Château de ma mère, la célèbre roman autobiographie de Marcel Pagnol ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette ouvre dans une fiche de lecture complète et détaillée. Vous trouverez notamment dans cette fiche : Un résumé complet. Une présentation des personnages principaux tels que Marcel, Lili des Bellons et Augustine. Une analyse des spécificités de l'oeuvre : l'univers des grands magasins, le thème du capitalisme, le naturalisme et le souci de vraisemblance. Une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l'oeuvre. Le mot de l'éditeur : «Dans cette nouvelle édition de notre analyse du Château de ma mère (2014), avec David Noiret, nous fournissons des pistes pour décoder la célèbre autobiographie de l'auteur, un hommage à sa mère partie trop tôt. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'oeuvre et d'aller au-delà des clichés.» Stéphanie Felten. A propos de la collection LePetitLitteraire.fr : Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d'analyse d'oeuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes oeuvres littéraires. LePetitLittéraire.fr est reconnu d'intérêt pédagogique par le ministère de l'Education.Décryptez Le Château de ma mère de Marcel Pagnol avec l'analyse du PetitLitteraire.fr ! Que faut-il retenir du Château de ma mère, la célèbre roman autobiographie de Marcel Pagnol ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette ouvre dans une fiche de lecture complète et détaillée. Vous trouverez notamment dans cette fiche : Un résumé complet. Une présentation des personnages principaux tels que Marcel, Lili des Bellons et Augustine. Une analyse des spécificités de l'oeuvre : l'univers des grands magasins, le thème du capitalisme, le naturalisme et le souci de vraisemblance. Une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l'oeuvre. Le mot de l'éditeur : «Dans cette nouvelle édition de notre analyse du Château de ma mère (2014), avec David Noiret, nous fournissons des pistes pour décoder la célèbre autobiographie de l'auteur, un hommage à sa mère partie trop tôt. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'oeuvre et d'aller au-delà des clichés.» Stéphanie Felten. A propos de la collection LePetitLitteraire.fr : Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d'analyse d'oeuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes oeuvres littéraires. LePetitLittéraire.fr est reconnu d'intérêt pédagogique par le ministère de l'Education.
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Pagnol Marcel
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1994 |
Classiques |
13-09-2019 |
408 |
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Livre
1
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Le Cid
Rodrigue et Chimène sont sur le point de se marier mais une grave querelle oppose leurs pères : à la suite d'une rivalité, le Comte, père de Chimène, gifle don Diègue, père de Rodrigue. L'affront ne peut être réparé que par la mort du Comte, mais don Diègue, trop vieux, remet son épée à Rodrigue pour venger son honneur. Rodrigue doit alors faire face à un douloureux dilemme : perdre Chimène ou son honneur. Que fera Rodrigue ?
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Nastasia-B
Nastasia-B 17 juillet 2015
Aujourd'hui, je prends le risque ù et ce n'est pas si fréquent ù, je prends le risque, disais-je, de m'en venir vous parler d'une toute fraîche nouveauté, d'un colis posé encore tout fumant sur les étals et sur lequel personne, à ma connaissance, n'a encore levé le voile. C'est courageux, vous noterezà
C'est encore un peu tôt puisque nul n'en a, à ce jour, beaucoup entendu parler, mais je me hasarde à prédire à cette tragi-comédie en cinq actes un petit succès temporaire, une gloire éphémère voire une mode provisoire, le temps de quelques soirs. Il se pourrait même trouver des gens, une ou deux par ci par là, pour venir la voir et l'applaudir hors de nos frontières, mais là je m'avance sans doute un peu trop.
Trêve de plaisanterie, c'est sérieux la critique, passons vite à la pièce. Car s'il est un chef-d'oeuvre en ce monde, si ce mot n'est pas totalement vide de sens, s'il recouvre bien une réalité discernable, à quelle oeuvre mieux qu'à celle-ci s'appliquerait-il davantage ?
Le Cid, le fantastique Cid. Tu es mon élu, Cid, je reste collée à toi comme à une glu, Cid, je ne suis plus moi depuis que je t'ai lu, Cid, à chacun de mes pas tu me suis, Cid. Oui, le Cid ou la quintessence de la traduction. Car on peut disserter sans limite sur les mille et une façons de traduire ou de ne pas traduire telle ou telle oeuvre du domaine étranger. En l'occurrence ici, comment traduire en français une pièce en vers du siècle d'or espagnol ?
Et voilà qu'intervient le génie de Pierre Corneille car, mieux que traduire, il y a transcrire. Et c'est ce qu'a réussi avec succès Molière avec son Dom Juan, transcrit de Tirso de Molina ; Jean Racine avec ses Plaideurs, transcrit d'Aristophane ou, plus récemment, Antonin Artaud avec le Moine, transcrit de Lewis ou encore Les Possédés d'Albert Camus, transcrit de Dostoïevski.
À l'heure actuelle, les auteurs n'osent plus trop ; on veut des traductions qui collent parfaitement (comme si c'était possible !) à la matrice dont elles sont issues, et l'on est déçu, fatalement, car c'est une gageure ; alors on critique le traducteur ou l'on souligne l'incomparable valeur de l'original face à l'oeuvre traduite.
C'est une tendance actuelle mais qui évoluera peut-être, du moins l'espère-je. (C'est joli, n'est-ce pas, ce pied d'espère-je que je laisse pousser comme une mauvaise herbe au milieu de mes phrases, vous ne trouvez pas ?) On sait aussi qu'on a, depuis quelques années, quasiment laissé tomber la VF dans le cinéma ou les séries télévisées, alors même que c'était la VF de qualité qui pouvait transcender des films ou des séries pas nécessairement géniaux par ailleurs. (Je pense notamment à Starsky et Hutch, Amicalement Vôtre ou même Goldorak dont la VF est considérée comme très supérieure à la VO.)
Eh bien dans ce registre de la transcription, le maître incontesté, celui qui a laissé à jamais sa patte, c'est indéniablement le Cid de Corneille, transcrit de Guillén de Castro.
L'original, malheureusement et incompréhensiblement trop peu connu, était déjà très bon. Mais la transcription française de Pierre Corneille est un pur joyau, l'un des plus hauts degrés jamais atteints par un texte en français, une langue d'une beauté, d'une musique et d'un rythme à tomber en pâmoison. La seule chose d'ailleurs que j'aurais à lui reprocher, c'est justement de trop souvent omettre de préciser qu'elle est une transcription de l'espagnol et non une création originale depuis la page blanche.
Permettez-moi de revenir quelques instants sur les origines espagnoles de ce chef-d'oeuvre. Guillén de Castro y Bellvis écrit entre 1605 et 1615 Las Mocedades del Cid, littéralement La Jeunesse du Cid, une pièce à caractère autant historique que légendaire à propos du personnage réel de Rodrigo Díaz de Vivar. Celui-ci a réellement existé au XIème siècle et il est une figure importante du Moyen Âge espagnol, notamment de la Reconquista. Ce surnom de « cid », altération de l'arabe « seyid » et signifiant seigneur lui fut attribué par les Maures eux-mêmes suite à de nombreuses défaites qu'il leur infligea. Cette pièce était normalement suivie d'une seconde, intitulée Las Hazañas del Cid qu'on traduirait en français comme Les Exploits du Cid.
La première pièce de Guillén de Castro est particulièrement réussie et figure en bonne place dans cet ensemble que l'on nomme " le Siècle D'Or " espagnol et je comprends aisément qu'elle ait très favorablement impressionné l'ami Pierre Corneille, car j'avoue que moi-même, quand je l'ai lue, j'y ai pris grand plaisir. Même certaines figures de style du texte francophone, passées depuis lors à la postérité telle la fameuse litote : « Va, je ne te hais point. » ou des chiasmes savoureux sont eux aussi déjà présents dans le texte initial.
Donc, la tâche était difficile pour se hisser à la hauteur d'une telle dramaturgie, d'un tel texte de base. Mais c'est pourtant ce qui a dû galvaniser notre noir volatile normand car jamais je crois, il n'a atteint lui-même un tel niveau de perfection stylistique. On ne compte plus les vers ou les tirades qui ont désormais quasiment valeur de proverbes. Permettez-moi juste de vous en citer quelques uns :
Vers 434 : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Vers 406 : La valeur n'attend point le nombre des années.
Vers 236 : Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
Vers 81 : L'amour est un tyran qui n'épargne personne.
Vers 393 : Qui ne craint point la mort ne craint point les menaces.
Vers 410 : Et pour leurs coups d'essai veulent des coups de maître.
Vers 963 : Va, je ne te hais point.
Vers 290 : Va, cours, vole, et nous venge.
Etc., etc., etc.
Maintenant examinons quelle en est l'intrigue. C'est l'archétype du choix dit " cornélien" mais qui en fait, comme je viens de vous le dire, n'a rien de Corneille mais fut livré tel quel par de Castro y Bellvis mais dont l'auteur a perçu la richesse et qu'il resservira, entre autre, dès sa tragédie suivante, Horace.
Don Rodrigue aime Chimène et Chimène aime Don Rodrigue. Jusqu'ici tout va bien. Don Rodrigue est le fils de l'illustre Don Diègue, un vaillant guerrier qui a beaucoup fait pour le roi de Castille, du temps de sa jeunesse mais qui commence à accuser quelque peu le poids des ans. Chimène quant à elle est la fille de l'actuel plus grand guerrier du royaume, un certain Comte de Gormas, comparable par sa fougue et sa vaillance au vénérable Don Diègue mais dans la force de l'âge, pour sa part.
Et ces deux hommes, d'accords sur le principe du mariage de leur progéniture respective, sont pourtant si bouffis d'orgueil l'un et l'autre que lorsque Don Diègue reçoit un privilège du roi, le Comte s'en offusque car il considère que c'est lui qui mérite cet honneur, un peu à la manière d'Ajax qui devint fou de voir les armes d'Achille attribuées à Ulysse plutôt qu'à lui après tout ce qu'il avait fait lors du siège de Troie.
Si bien que le Comte de Gormas donne une claque à Don Diègue, pour bien lui signifier son mépris. le vieux soldat aimerait bien dégainer son épée mais il n'a plus la force de soutenir un combat face au géant lion de Gormas. Son honneur est meurtri comme jamais, c'est la honte, c'est la mort que seul un juste châtiment peut laver.
C'est donc à son fils, Don Rodrigue qu'il demande de laver l'affront fait à son grand âge et à sa valeur d'autrefois. Rodrigue, la mort dans l'âme, car il sait ce qu'il lui en coûtera, accepte de défier l'ombrageux guerrier père de Chimène. Et contre toute attente, c'est lui qui terrasse le plus grand guerrier du roi de sorte que l'honneur de son père est rétabli mais, du même coup, il voit son amour lui filer entre les doigts.
En effet, comment Chimène pourrait-elle aimer et épouser celui qui a transpercé le coeur de son père ? Mais en même temps, se venger de lui, c'est tuer son véritable amour. Faut-il ajouter une mort atroce sur une mort horrible ? Dans un cas comme dans l'autre, elle y perd quelque chose, soit l'honneur, soit l'amour, soit les deux. Chimène sera-t-elle comme le Héron jamais satisfait De La Fontaine ? Que choisir ? (ou 60 millions de Lecteurs consommateurs)...
Outre la merveille de l'écriture, outre la valeur de l'intrigue, outre le cachet d'une époque, outre tout ce qui fait de cette pièce un vibrant chef-d'oeuvre, permettez-moi encore d'aborder deux autres points qui font écho au théâtre espagnol de ce fameux siècle d'or.
En effet, le Cid, c'est aussi une réflexion sur la tragédie de l'âge. On se doute que Don Diègue, lui qui fut si fort, lui qui fut si grand est humilié de ne pouvoir répondre seul aux fanfaronnades du Comte. Être obligé d'aller quémander l'aide de vos enfants parce que votre bras tremble et que vos jambes sont débiles, comme c'est dégradant.
C'est pourtant la tragédie ordinaire que vivent nombre de personnes âgées qui se découvrent un jour, l'ombre d'elles-mêmes. Souvent, elles n'ont pas trop vu cela venir, car cela s'est fait très progressivement, mais un jour on prend conscience, et ce jour-là on pleure. Ce thème fut repris par Tirso de Molina dans son célèbre Abuseur de Séville avec le personnage du Commandeur trucidé par Don Juan dont il ne respecte pas même le tombeau.
Enfin, je voudrais en terminer en évoquant un personnage délicieusement ambigu, à savoir, l'infante Doña Urraque, secrètement folle amoureuse de Rodrigue et donc jalouse de Chimène. On se dit qu'elle est capable de faire capoter le mariage, non pas pour elle-même, puisque son statut lui interdit une union avec quelqu'un d'aussi modestement élevé socialement que Rodrigue, mais juste pour ne pas qu'une autre puisse jouir du loisir de partager la vie de celui qu'elle aime.
C'est exactement le thème d'une pièce tout à fait contemporaine de L'Enfance du Cid, intitulée le Chien du Jardinier de Lope de Vega. Lequel chien du jardinier, comme dit la fable d'Ésope, « ne mange pas de chou et ne permet pas qu'on en mange »... Mais je m'aperçois que cet avis est déjà beaucoup plus long que je ne l'avais déCIDé, il a poussé mieux qu'une mauvaise herbe sans herbiCID alors que manifestement, il ne signifie pas grand-chose face à ce texte géant que rien n'oxCID.
P. S. : le fameux vers 434 (À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.) est très vraisemblablement lui aussi un emprunt, à Sénèque cette fois, qui dans son de Providentia avait fait dire à un gladiateur fâché d'avoir à combattre trop faible partie : « Eum sine gloria vinci qui sine periculo vincitur. » Preuve encore, s'il en était besoin, du remarquable talent de transcripteur de Pierre Corneille.
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Dionysos89
Dionysos89 07 février 2013
Le Cid, tragicomédie archiconnue s'il en est. Tellement qu'il m'a fallu me résoudre à l'étudier au collège-lycée. J'ose donc poser LA question : qui n'a jamais déclamé le « Je ne te hais point » qui a rendu célèbre la figure de style méconnue qu'est la litote ?
Pour revenir à l'oeuvre proprement dite, Corneille, dans son style épique et tragique qu'on lui connaît, peint un drame classique : un amour menacé. Celui de Rodrigue et Chimène tient l'ensemble de la pièce à bout de bras et par des tirades mythiques. L'amour contrarié, la vengeance ourdie de longue date, d'atroces dilemmes moraux en toutes circonstances : que peut-on demander de plus ou de mieux pour aborder en profondeur les relations individuelles et les sombres sentiments de l'espèce humaine qui font du drame un magnifique élément de théâtre ?
L'intrigue se noue de manière attendue en respectant la fameuse « règle de trois » du théâtre classique français, celle des trois unités, d'action, de temps et de lieu. Si l'ensemble est classique au sens historique comme au sens stylistique, l'effet produit par cette pièce est en revanche au-delà du commun tant les enjeux nous empoignent le coeur et l'esprit sans daigner les lâcher avant le dernier mot.
Le mot de « référence » n'est pas donc volé ici. Pierre Corneille rend une copie parfaite avec cette oeuvre, parfois oubliée, mais jamais déconsidérée, c'est mérité.
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Hugo
Hugo 05 juillet 2013
Deux 4ème au total, la seconde fut plus efficace que la première, maman était fière, l'honneur était sauf (ainsi soit-il). Cette année là je fus élu à l'unanimité membre éminent du « branlétériat » et en tant que tel, je me faisais une joie de lire cette grande pièce de théâtre dont je n'avais jamais entendu parlé et sur ce dernier point je faisais honneur à ma toute nouvelle nomination.
Nous avions hérité mes petits camarades et moi d'une jeune professeur de français, jolie à souhait, mais un peu "messe du dimanche" sur les formes et la mode. Il faut reconnaitre qu'elle était quand même moins nase que l'autre binoclarde dépressive de l'année d'avant.
Enfin bref, sortez le CID acte 1 scène 1
Ô Rodrigue, Ô Chimèneà
Moi : pssssssitt psittttttttttttt
Future choupette : Quoiiiiiiiii
Moi : C'est quoi ton nom ?
Future choupette : Depuis 6 mois tu ne le connais pas ??
Moi : 6 mois déjàà bon alors c'est quoi ?
Future choupette : Choupette
Moi : Quoi tu es une meuf ?
Future choupette : Connardà
Prof messe du dimanche : Un commentaire M.Hugo
Moi : Oui Choupette est une meuf, et de face je me disais que ce n'était pas très flagrantà
(Rire général), oui j'étais cruel à cette époque et je prie chaque jour notre seigneur de pardonner mes offenses comme nous pardonnons bla bla blaà
Acte II
Ô Rodrigue, Ô Chimèneà Ô Badi (celle là je peux l'a supprimer si nécessaire)
Moi : Putain c'est toujours la même chose cette pièce...
Mon meilleur pote de tous les temps à la vie à la mort : ouep c'est clair,
mais je crois qu'il y a eu un mort ??
Moi : cool, sinon comment ça se passe avec ta meuf, vous avez couché ?
Mon meilleur pote de tous les temps à la vie à la mort : Mais non putain, ça me vénère, j'ai quand même le droit de mettre mes doigts dedans, un truc de psychopathe...
Moi : Tropppppppppppppp cool "sa mère" (expression très en vogue à l'époque)à une vraie cochonne ta "Chimène..."
Mon meilleur pote de tous les temps à la vie à la mort : ouep c'est clairà
Prof messe du dimanche : Un commentaire M.Hugo
Moi : Oui madame mon meilleur pote de tous les temps à la vie à la mort est encore puceau "sa mère (très en vogue j'ai dit)
(Rire général), il faut garder à l'esprit que mes camarades avaient le même âge que moià
Acte V
Les actes III et IV ne me semblent pas indispensables pour cet avis, à l'époque non plus d'ailleurs, bien sur j'ai relu cette pièce un plus tard et je dois reconnaitre que la maturité a su me convaincre que finalement les actes III et IV étaient tout de même importants, mine de rien.
Ce qu'il faut retenir c'est la rencontre avec ma "Chimène". Pour dire la vérité nous nous étions jamais adressés la parole cette année là et pendant les 4 années suivantes non plusà
Aujourd'hui ça fait 13 ans qu'on ne s'arrête plusà comme quoi des fois la vie est pleine de surprise.
Je n'ai jamais revu mon meilleur pote de tous les temps à la vie à la mort depuis la 4ème, pourtant il n'est pas mort : dédicace à lui et toute la 4ème 2.
Une pensée particulière pour Corneille aussi. (Paix à son âme parce que lui il est bien clamsé)
A plus les copains
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Laurence64
Laurence64 13 février 2013
Le dilemme cornélien ou l'art de s'empoisonner l'existence quand les amours s'épanouissent et les petits oiseaux gazouillent.
Adolescente, par détestation solidaire avec ma soeur ainée en proie à un enseignant aux tendances sadiques, je m'étais refusée à jeter la moindre oeillade sur le volatile classique, lui préférant le tubercule tout aussi classique. J'ai dévoré Racine et dédaigné Corneille. Lorsque ma propre fille commença à suer sur l'apprentissage d'une tirade (devinez laquelle) , je décidai d'entonner le Cid, à voix haute, sans peur et sans reproche, jouant tous les rôles.
Rodrigue et Chimène sont sur le point de se marier mais une grave querelle oppose leurs pères : à la suite d'une rivalité, le Comte, père de Chimène, gifle don Diègue, père de Rodrigue. L'affront ne peut être réparé que par la mort du Comte, mais don Diègue, trop vieux, remet son épée à Rodrigue pour venger son honneur. Rodrigue doit alors faire face à un douloureux dilemme : perdre Chimène ou son honneur. Que fera Rodrigue ?
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Corneille Pierre
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1990 |
Classiques |
15-02-2022 |
249 |
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Livre
1
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Le Colonel Chabert
(suivi de) Le Contrat de mariage
Chabert ! Un nom dur à porter pour cet homme foudroyé.
Célèbre, certes, mais qui passe désormais pour un imposteur. Car Chabert, colonel, comte d'Empire, est mort à Eylau, et son décès, historique, est consigné dans les actes militaires. Enseveli vivant ! Tel fut le sort de Chabert. Jeté dans une fosse au milieu des cadavres, sortant de ce charnier par miracle pour rester pendant six mois entre la vie et la mort. Un espoir ultime reste à ce malheureux : retrouver son identité. Hélas! Enterré sous les morts, le voilà maintenant enterré sous des actes.
On le croit fou. Il gêne. Même sa veuve, remariée et héritière de ses biens, souhaite le voir rentrer sous terre.
Le colonel Chabert était un fier cavalier des armées de Napoléon... jusqu'au jour où un cosaque lui fendit le crâne d'un coup de sabre.
L'histoire aurait pu s'arrêter là. Mais voilà que cet homme mort et enterré depuis des années reparaît soudain à Paris. La rue où il habitait a changé de nom, sa maison a été vendue et démolie, sa femme s'est remariée. Désespéré, Chabert demande à l'avocat Derville de l'aider à recouvrer son nom et sa fortune. Mais sa "veuve", devenue la comtesse Ferraud, ne l'entend pas de cette oreille...
"Monsieur, lui dit Derville, à qui ai-je l'honneur de parler?
- Au Colonel Chabert.
- Lequel?
- Celui qui est mort à Eylau", répondit le vieillard.
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Balzac Honoré De
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1984 |
Classiques |
13-03-2021 |
365 |
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Livre
1
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Le Comte de Monte-Cristo
Un genre
Tout commença en France à Marseille en l'année 1815.
Le jour prévu de son mariage, Edmond Dantès, capitaine de vaisseau plein de promesses se fait enfermer injustement au Château d'If, une prison pour criminels politiques. Pendant son long emprisonnement il apprend qu'il a été victime d'une impardonnable trahison. Débutera ensuite une tragédie de vengeance dans laquelle Dantès jouera ses années perdues en prison ainsi que celles qu'il lui reste à vivre en liberté.
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Dumas Alexandre
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2003 |
Classiques |
31-05-2019 |
440 |
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Livre
1
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Le Dernier jour d'un condamné
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Hugo Victor
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2013 |
Classiques |
09-09-2020 |
393 |
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Livre
1
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Le Docteur Pascal
A Plassans, berceau provençal de sa famille, tandis que le Second Empire est tombé depuis deux ans, Pascal Rougon vit auprès de sa nièce Clotilde qu'il a élevée et qu'il adore. Ce sont moins ses patients qui l'occupent que ses recherches médicales, largement tournées vers l'hérédité, et l'histoire des Rougon-Macquart dont il a constitué l'arbre généalogique. Mais ces papiers, sa vieille mère voudrait les voir détruits pour qu'enfin disparaisse toute trace de la honteuse naissance de la famille, et Clotilde commence par prêter la main au complot. Récit de la chute de l'Empire et de la guerre, La Débâcle marquait la première fin du cycle des Rougon-Macquart. En 1893, Le Docteur Pascal constitue la seconde, puisque ici se conclut l'histoire de la famille. Si ce dernier volume met en miroir ceux qui l'ont précédé, c'est aussi un roman scientifique où Zola exalte une médecine qui pourrait tout savoir afin de tout guérir, et un roman d'amour largement autobiographique que l'écrivain ne se résout pas à clore sur l'évocation de la mort: il choisit d'en appeler à la vie et d'ouvrir à l'avenir.
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Zola émile
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1991 |
Classiques |
26-07-2023 |
33 |
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Livre
1
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Le Grand Meaulnes
Roman
Lire Le Grand Meaulnes c'est aller à la découverte d'aventures qui exigent d'incessants retours en arrière, comme si l'aiguillon du bonheur devait toujours se refléter dans le miroir troublant et tremblant de l'enfance scruté par le regard fiévreux de l'adolescence.
Le merveilleux de ce roman réside dans un secret mouvement de balancier où le temps courtise son abolition, tandis que s'élève la rumeur d'une fête étrange dont la hantise se fait d'autant plus forte que l'existence s'en éloigne irrévocablement.
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Alain-Fournier
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2009 |
Classiques |
01-07-2019 |
342 |
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Livre
1
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Le Grand Meaulnes
Lire Le Grand Meaulnes c'est aller à la découverte d'aventures qui exigent d'incessants retours en arrière, comme si l'aiguillon du bonheur devait toujours se refléter dans le miroir troublant et tremblant de l'enfance scruté par le regard fiévreux de l'adolescence.
Le merveilleux de ce roman réside dans un secret mouvement de balancier où le temps courtise son abolition, tandis que s'élève la rumeur d'une fête étrange dont la hantise se fait d'autant plus forte que l'existence s'en éloigne irrévocablement.
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Alain-Fournier
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1977 |
Classiques |
13-03-2021 |
287 |
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Livre
1
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Le Horla
Et autres récits fantastiques
8 mai. ù Quelle journée admirable ! J'ai passé toute la matinée étendu sur l'herbe, devant ma maison, sous l'énorme platane qui la couvre, l'abrite et l'ombrage tout entière. J'aime ce pays, et j'aime y vivre parce que j'y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l'attachent à ce qu'on pense et à ce qu'on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions locales, aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l'air lui-même.
J'aime ma maison où j'ai grandi. De mes fenêtres, je vois la Seine qui coule, le long de mon jardin, derrière la route, presque chez moi, la grande et large Seine, qui va de Rouen au Havre, couverte de bateaux qui passent.
A gauche, là-bas, Rouen, la vaste ville aux toits bleus, sous le peuple pointu des clochers gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l'air bleu des belles matinées, jetant jusqu'à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer, leur chant d'airain que la brise m'apporte, tantôt plus fort et tantôt plus affaibli, suivant qu'elle s'éveille ou s'assoupit.
Comme il faisait bon ce matin !
Vers onze heures, un long convoi de navires, traînés par un remorqueur, gros comme une mouche, et qui râlait de peine en vomissant une fumée épaisse, défila devant ma grille.
Après deux goëlettes anglaises, dont le pavillon rouge ondoyait sur le ciel, venait un superbe trois-mats brésilien, tout blanc, admirablement propre et luisant. Je le saluai, je ne sais pourquoi, tant ce navire me fit plaisir à voir.
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Maupassant Guy De
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1989 |
Classiques |
14-05-2024 |
0 |
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Livre
1
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Le Jeu de l'amour et du hasard
Peut-on épouser un inconnu ? Ce n'est pas l'avis de Silvia, promise à un certain Dorante qu'elle n'a jamais vu. Avant d'accepter ce mariage, elle décide donc de tester son prétendant sans se faire connaître : elle prendra l'identité et les attributs de sa servante Lisette, pendant que celle-ci se fera passer pour Silvia. Mais ce qui était une bonne idée se transforme en situation cocasse, puisque Dorante a lui aussi échangé les rôles avec son serviteur. L'entrevue des deux valets subitement élevés au rang de maîtres laisse présager de savoureuses répliques, mais pourra-t-elle changer la donne amoureuse de la pièce ? Rien n'est moins sûr, à moins que derrière les travestissements, l'amour ne finisse par reconnaître les siens... Comme souvent chez Marivaux, le jeu amoureux passe par un jeu de masques : le spectateur, lui, sait toujours qui est qui, mais la naissance du sentiment amoureux et ses multiples secrets n'en finissent pas de le surprendre et de le charmer.
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Marivaux
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2003 |
Classiques |
22-05-2021 |
467 |
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Livre
1
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Le Journal d'Anne Frank
Réunit la version du journal retouchée par A. Frank dans les derniers mois de sa vie et des extraits de sa première rédaction.
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Frank Anne
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2003 |
Classiques |
13-12-2022 |
58 |
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Livre
1
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Le Journal d'une femme de chambre
Ce journal d'une femme de chambre est celui de Célestine, au Mesnil-Roy, en Normandie. Elle est nouvellement engagée, acceptant la place dans l'espoir de se reposer des turbulences parisiennes. Les événements ne manqueront pas pour colorier son quotidien. Un quotidien qu'elle consigne avec "toute la franchise qui est en elle et quand il le faut toute la brutalité qui est dans la vie".
C'est donc là un journal de femme en province, au bas de l'échelle sociale, et le prétexte pour Mirbeau de brosser au scalpel une étonnante galerie de portraits, dans une violente satire des moeurs provinciales et parisiennes de la Belle Époque. Autopsie de la bonne bourgeoisie, ce Journal dresse en petites touches, parfois en larges aplats, les travers d'une humanité mesquine, hypocrite, et condamne tous les débordements nationalistes et antisémites.
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Mirbeau Octave
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2012 |
Classiques |
07-12-2020 |
296 |
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Livre
1
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Le Lion
"King lécha le visage de Patricia et me tendit son mufle que je grattai entre les yeux. Le plus étroit, le plus effilé me sembla, plus que jamais, cligner amicalement. Puis le lion s'étendit sur un flanc et souleva une de ses pattes de devant afin que la petite fille prît contre lui sa place accoutumée."
L'histoire d'un amour fou entre une petite fille et un lion.
Plus de deux millions d'exemplaires vendus en France.
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Kessel Joseph
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2010 |
Classiques |
02-07-2019 |
376 |
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Livre
1
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Le Malade imaginaire
Texte intégrale
Argan est un malade imaginaire qui se pense atteint de mille maux. Il croit avoir trouvé l'ultime remède en mariant sa fille Angélique, amoureuse de Cléante, à un médecin...
Dans sa dernière pièce, Molière tourne les médecins en ridicule et célèbre le triomphe de l'amour et de la vie sur la maladie et la mort. Rires, danses et déguisements rythment cette comédie-ballet savoureuse et réjouissante.
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Molière
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2014 |
Classiques |
05-12-2022 |
96 |
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Livre
1
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Le Médecin malgré lui
Comédie
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Molière
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1990 |
Classiques |
30-09-2020 |
378 |
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Livre
1
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Le Misanthrope
1666
Comment Alceste, qui n'aime que la vérité, la sincérité, la droiture, lui qui est la rigidité faite homme, comment a-t-il pu s'éprendre de Célimène, qui représente tout ce qu'il déteste: l'hypocrisie, la légèreté, le persiflage, les apparences? Il a pourtant bien succombé aux charmes de la jeune veuve, et voudrait qu'elle ne se consacre qu'à lui, qu'elle renonce à cette mondanité qu'il hait tant. Évidemment, elle n'en a aucunement l'intention: c'est tout l'enjeu de la pièce, qui orchestre le spectacle des bassesses, des manoeuvres, mais surtout des faiblesses des deux protagonistes. Difficile alors de dire qui a tort et qui a raison...
Pièce à part, avec "Dom Juan", dans la production de Molière, "Le Misanthrope" reste une comédie, mais une comédie grinçante, qui fait tomber les masques et constitue une peinture sur le vif de la nature humaine. C'est sans doute pour cela que les plus grands metteurs en scène ont voulu s'attaquer à cette pièce et les plus grands comédiens se mesurer à ses rôles. --Karla Manuele--
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Molière
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2012 |
Classiques |
17-05-2022 |
183 |
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Livre
1
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Le Père Goriot
La maison Vauquer est une pension parisienne où se côtoient des résidents que tout oppose, et pourtant inexorablement liés : Rastignac, un jeune étudiant en droit, le Père Goriot, un ancien fabriquant de vermicelles, ou encore le mystérieux Vautrin.
Tous ont leurs secrets et leurs faiblesses : Rastignac, obsédé par la haute société, délaisse ses études pour tenter de s’y intégrer ; Vautrin cache un passé douloureux ; le Père Goriot s’est ruiné pour ses filles ingrates.
La maison Vauquer s’apparente alors à une peinture de cette époque, un cliché de personnages aussi différents qu’unis, criants de vérité, acteurs d’une comédie humaine.
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Balzac Honoré De
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1976 |
Classiques |
13-03-2021 |
361 |
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Livre
1
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Le Petit Prince
J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s'était cassé dans mon moteur.
Et comme je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C'était pour moi une question de vie ou de mort. J'avais à peine de l'eau à boire pour huit jours.
Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan.
Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait : ... « S'il vous plaît... dessine-moi un mouton ! - Hein ! - Dessine-moi un mouton... »
J'ai sauté sur mes pieds comme si j'avais été frappé par la foudre. J'ai bien frotté mes yeux. J'ai bien regardé. Et j'ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement.
.... Regardez attentivement ce paysage afin d'être sûr de le reconnaître, si vous voyagez un jour en Afrique, dans le désert. Et, s'il vous arrive de passer par là, je vous supplie, ne vous pressez pas, attendez un peu juste sous l'étoile !
Si alors un enfant vient à vous, s'il rit, s'il a les cheveux d'or, s'il ne répond pas quand on l'interroge, vous devinerez bien qui il est. Alors soyez gentils ! Ne me laissez pas tellement triste: écrivez-moi vite qu'il est revenu...
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Saint-exupéry Antoine De
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1997 |
Classiques |
02-07-2019 |
478 |